Salam pour la Démocratie et les Droits Humains : Al-Shamlawi est l’un des grands de la profession juridique et son procès est malveillant
Salam pour la Démocratie et les Droits Humains (SALAM DHR) a exprimé son mécontentement face à ce que subissent les avocats de Bahreïn, en termes de restriction, de menace et de formation de cas de représailles pour leur rôle de soutien à la vérité et à la justice. SALAM DHR a condamné le fait que le grand avocat Abdullah Al-Shamlawi a été exposé à un procès de représailles malveillant dans deux cas qui provenaient de deux rapports, qui n’ont pas été menées en violation de la loi. Dans le premier cas, Al-Shamlawi a exprimé scientifiquement son point de vue en écrivant sur Twitter dans une discussion sur un sujet religieux. L’autre problème est lié à une photo d’un citoyen publiée dans un journal local, dans laquelle Al-Shamlawi n’a rien à voir avec la publication, il a seulement commenté la photo qui a été supprimée plus tard par le journal. Le 30 juin 2020, un tribunal bahreïnie a condamné Al-Shamlawi à 8 mois de prison, 6 mois pour avoir discuté du sujet religieux et 2 mois pour l’autre cas, et à une amende de 100 dinars bahreïnis pour sa libération.
SALAM DHR estime que les autorités bahreïnites ont ciblé l’avocat Abdullah Al-Shamlawi en raison de son soutien aux questions des droits de l’homme. Il a constamment a donné des avis juridiques critiquant les législations restreignant les libertés publiques, y compris la loi sur l’isolement politique qui empêche les membres des associations politiques de se présenter pour les élections municipales et parlementaires. Al-Shamlawi a également critiqué la décision rendue par un tribunal bahreïnite confisquant l’argent Khums (Khums est une pratique religieuse annuelle chiite de donner de l’argent), et a déclaré qu’il s’agissait « d’une violation de la Charte et de la constitution et d’une confiscation de la liberté de croyance et culte. «
SALAM DHR a ajouté que la profession d’avocat doit jouir d’une totale indépendance conformément aux principes des Nations Unies adoptés en septembre 1990 (les principes de La Havane) sur le rôle des avocats. Ces principes fondamentaux garantissent la pleine protection des avocats pour qu’ils jouissent de leur indépendance et ne soient ni restreints ni menacés, individuellement ou collectivement. Ils garantissent également que la profession juridique a un barreau indépendant avec une loi qui le réglemente et garantit l’indépendance administrative et financière pour le protéger et protéger ses membres.
SALAM DHR a souligné que la loi sur le barreau de Bahreïn promulguée en 1980 et ses amendements ne protègent pas la profession juridique et son grand message en faveur de la vérité et de la justice. Malgré la promesse du gouvernement de promulguer une nouvelle loi sur le barreau, celle-ci est toujours bloquée par le Parlement et son brouillon contient de nombreuses observations juridiques qui le rendent incompatible avec les principes de La Havane sur le rôle des avocats.
Salam DHR a appelé à l’annulation du verdict contre le grand avocat de Bahreïn, Abdullah Al-Shamlawi, et à cesser de restreindre les avocats et à accélérer l’approbation d’une loi pour la profession juridique qui garantit son indépendance et une protection adéquate au service de la justice.