Deux parlementaires français ont posé des questions au ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation des droits de l’homme à Bahreïn

Paris le 28 Mars 2022. 

Deux parlementaires français ont posé des questions au ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation des droits de l’homme à Bahreïn. Ces questions interviennent l’année même de l’Examen périodique universel, prévu pour novembre 2022. Faisant suite à une dizaine de questions formulées l’année dernière par des parlementaires français, les interrogations de ces députés soulignent les violations systématiques et continues des droits de l’homme perpétrées par le Gouvernement de Bahreïn.

Le 8 mars 2022, le député Eric Diard a soumis une question au ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères concernant les conditions de détention des prisonniers au Bahreïn. Il s’inquiète des violations des milliers de prisonniers détenus pour des motifs politiques dans les prisons bahreïnies. Il note que « conditions de détentions ne correspondent en rien aux règles minimales des Nations unies concernant le traitement des détenus. » Sa question mentionne également le recours croissant à la peine de mort et à la torture au sein du Royaume, ces deux pratiques étant en constante augmentation depuis 2011. M. Diard souhaite savoir quelles mesures le gouvernement français entend mettre en œuvre  » contre les violations systématiques des droits de l’homme à Bahreïn. »

Deux semaines plus tard, le 22 mars 2022, la députée Gisèle Biémouret a soumis une autre question au ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères. Sensibilisant sur le fait que le royaume de Bahreïn est fréquemment cité pour ses violations des droits de l’homme, elle rappelle que les opposants politiques et les militants ne sont pas les seuls visés par le gouvernement mais aussi l’ensemble de la population, fréquemment soumise à des « arrestations arbitraires et des procès inéquitables, pour avoir critiqué le gouvernement ou manifesté une opinion divergente du pouvoir en place ». Comme le député Diard, elle a mentionné le nombre croissant de peines de mort depuis 2011. Les inquiétudes de la députée Biémouret l’ont conduite à interroger le gouvernement français sur les actions qu’il envisage de mener pour lutter contre les violations continues des droits de l’homme.

 

Salam DHR tient à remercier les députés Diard et Biémouret pour leur soutien aux droits de l’homme et à la démocratie au Bahreïn et demande à la communauté internationale de continuer à soutenir le peuple Bahreïni.