Trois parlementaires français ont soumis des questions au ministre de l’Europe et des affaires étrangères françaises sur la situation des droits de l’Homme à Bahreïn

Trois parlementaires français ont soumis des questions au ministre de l’Europe et des affaires étrangères françaises sur la situation des droits de l’Homme à Bahreïn

Alors que la situation à Bahreïn est marquée par de nombreuses violations des droits de l’Homme, certains parlementaires français relèvent l’urgence et la nécessité d’agir. Trois députés français ont alors posé des questions en ce sens au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères françaises.

Le 22 juin 2021, la députée de la Marne, Lise Magnier, membre du mouvement démocrate, a interpellé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation à Bahreïn. Elle relève la dégradation des droits humains au sein du pays depuis les soulèvements de 2011 et l’oppression des opposants politiques. Aujourd’hui, les membres des familles des prisonniers de conscience sont désormais également menacés. Certains ont été arrêtés par les autorités après avoir participé à des manifestations pacifiques pour la libération de ces prisonniers. Madame la députée constate que les actions de l’État du Bahreïn constituent une violation de l’article 22 du Pacte internationale sur les droits civils et politiques qui protège la liberté de manifestation. Le Bahreïn a ratifié cette convention en 2006 et en est donc lié.

Ainsi, elle demande quelles actions le ministre compte mettre en œuvre afin que l’état de Bahreïn respecte les droits humains lors du déroulement des manifestations.

Question disponible ici : https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39711QE.htm

Le même jour, le 22 juin 2021, le député des Bouches-du-Rhône, Pierre Dharréville posa également une question au gouvernement concernant les droits de l’Homme à Bahreïn. Membre du parti communiste français, il rappelle les soulèvements de 2011 et les réponses autoritaires des autorités à ceux-ci. Il soulève le manque de liberté d’expression et l’oppression des opposants politiques depuis lors. Ainsi, ces derniers sont emprisonnés arbitrairement et même torturés dans les prisons bahreïniennes, l’épidémie aggravant la situation. Monsieur le député souligne les relations étroites entre la France et le Bahreïn et s’interroge par rapport aux valeurs portées par la République. Il considère que le sujet est resté trop longtemps dans l’ombre.

Ainsi, il demande au ministre quelles sont les intentions de la diplomatie française sur ce sujet.

Question disponible ici : https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39710QE.htm

Le 6 juillet 2021, la députée de la Marne, Aina Kuric a posé une question au gouvernement au sujet des violations des droits de l’Homme à Bahreïn. Membre de la commission des affaires étrangères, elle s’inquiète et alerte de la situation des droits de l’Homme. Elle rappelle le grand nombre de prisonniers politiques présents dans les prisons Bahreïniennes et soulève qu’aucun d’entre eux ne fait partie des prisonniers que les autorités ont été contraintes de libérer en mars 2020, en raison de la crise sanitaire. Plusieurs organisations cherchent à dénoncer le grave danger dans lequel se trouvent ces individus face à l’épidémie. En ce sens, Hussein Barakat est décédé de la Covid 19 dans la prison de Jaú à la suite de la négligence des autorités.

Madame la députée demande alors qu’elle est la position du Gouvernement sur cette situation et s’il existe un plaidoyer diplomatique mené sur ce sujet.

Question disponible ici : https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39994QE.htm

Salam DHR tient à remercier Mme Magnier, M. Dharréville et Mme Kuric pour leur soutien aux droits de l’homme et à la démocratie à Bahreïn et demande à la communauté internationale de continuer à soutenir le peuple du Bahreïn.